Anne-France Dautheville est la première femme à avoir fait en solitaire le tour du monde à moto, au début des années 1970, périple qu’elle raconte dans “Et j’ai suivi le vent”. Elle est aussi l’auteur, aux Éditions Payot, de “L’Australie, c’est en bas à droite” et de “La vieille qui conduisait des motos”.
Elle a publié récemment un nouvel ouvrage La Piste de l’or.
« N’y va pas, tu vas te faire violer ! C’est en général le premier encouragement que vous apportent vos amis dévoués, quand vous leur annoncez votre intention de partir. Dès que vous passez la latitude de Pougues-les-Eaux, ce sont tous des sauvages, et Dieu seul sait ce qui peut vous arriver. Résultat, vous partez morte de peur. Et si, par hasard, vous arrivez saine et sauve à destination, vous êtes tellement contractée, donc agressive et négative, que tout peut en effet arriver.
Étant donné que je viens de faire un tour du monde seule, et à moto, je vais essayer de vous expliquer aussi scientifiquement que possible pourquoi, quatre mois durant, je n’ai pas réussi à me faire violer.
La première et la plus évidente des raisons étant que je n’en avais pas envie.
Extrait de « Et j’ai suivi le vent » d’Anne-France Dautheville
Retrouvez les ouvrages d’Anne-France Dautheville chez Mollat et ses réseaux sociaux :
Écoutez son entretien sur le podcast Rider Radio :
Vous pouvez également découvrir son intervention au TEDx :
